Wall Street bouge à peine avant le rapport sur l’inflation.
Les actions ont à peine bougé à Wall Street jeudi alors que les marchés attendent un rapport clé sur l’inflation.
Le S&P 500 est resté pratiquement inchangé et les actions de l’indice de référence étaient grossièrement réparties entre les gagnants et les perdants. L’indice se rapproche du plus haut historique qu’il a atteint la semaine dernière.
Le Nasdaq a augmenté de 0,1% et se situe juste en dessous de son plus haut historique. Le Dow Jones Industrial Average a augmenté de 52 points, ou 0,1 %, à 11 h 06, heure de l’Est.
Walgreens Boosts Alliance a plongé de 24,7 %, soit la plus forte baisse du S&P 500. La société a publié des résultats inférieurs aux prévisions et a abaissé ses perspectives. L’entreprise a déclaré qu’elle pourrait fermer des centaines de magasins supplémentaires au cours des trois prochaines années.
Le fabricant de jeans Levi Strauss a plongé de 16,6% après que ses derniers résultats trimestriels en matière de revenus se soient révélés inférieurs aux attentes des analystes, tout comme ses prévisions actuelles de bénéfices pour l’année.
Le fabricant d’épices McCormick a augmenté de 5,8%, soit l’une des plus fortes hausses du marché après avoir dépassé les prévisions de bénéfices des analystes.
Les rendements du Trésor ont chuté sur le marché obligataire. Le rendement du Trésor à 10 ans est tombé à 4,28% contre 4,33% mercredi soir. Le rendement du Trésor à deux ans est tombé à 4,70 % contre 4,75 %.
Une mise à jour du gouvernement indique que l’économie américaine a progressé à un rythme annuel de 1,4% de janvier à mars. Ce chiffre est une légère révision par rapport à une estimation précédente de 1,3 %. Il s’agit de la croissance trimestrielle la plus lente depuis le printemps 2022.
Le rapport confirme également les données de rapports économiques précédents qui montrent que les consommateurs sont pressés par une inflation persistante et des taux d’intérêt élevés. Les dépenses de consommation, qui alimentent la croissance économique, ont augmenté à un taux de seulement 1,5 %, en baisse par rapport à une estimation initiale de 2 %, selon le rapport.
Le ralentissement des dépenses de consommation pourrait contribuer à atténuer davantage l’inflation, mais un ralentissement trop marqué pourrait avoir des conséquences encore plus douloureuses sur l’économie. La Réserve fédérale tente de chronométrer ses efforts pour ramener l’inflation à son objectif de 2 % sans ralentir l’économie au point de la faire sombrer dans une récession.
Le marché boursier a été apathique tout au long de la semaine, à l’approche du prochain rapport sur l’inflation, vendredi. Le gouvernement publiera son dernier indice des dépenses de consommation personnelle ou PCE. Il s’agit de la mesure d’inflation préférée de la Fed.
Les économistes s’attendent à ce que le rapport fasse état d’un léger ralentissement de l’inflation à 2,6 % en mai, après un chiffre de 2,7 % en avril. C’est en baisse par rapport au sommet de 7,1 % du PCE atteint au milieu de 2022. D’autres mesures de l’inflation, notamment l’indice des prix à la consommation, ont également considérablement diminué au cours des deux dernières années.
Les dernières mises à jour sur l’inflation pourraient influencer la décision de la banque centrale quant au moment de commencer à réduire les taux d’intérêt, qui restent à leur plus haut niveau depuis plus de 20 ans et qui ont un impact partout dans le monde. Wall Street parie que la banque centrale commencera à réduire les taux d’intérêt lors de sa réunion de septembre.
Source: https://buystocks.co.uk/news/wall-street-barely-budges-ahead-of-inflation-report/