Les actions asiatiques chutent alors que la Chine publie des données médiocres, tandis que le bitcoin atteint de nouveaux sommets.
Les actions ont reculé lundi en Asie après que la Chine a fait état d’indicateurs économiques médiocres pour novembre, tandis que le Bitcoin a atteint de nouveaux sommets, dépassant les 106 000 dollars.
Les prix du pétrole ont chuté et les contrats à terme américains ont peu changé.
Le Bitcoin s’échangeait à 104 948 $ tôt lundi, en hausse de 3,4 % mais en baisse par rapport à un sommet précédent de 106 495 $.
Le prix de la cryptomonnaie a grimpé en flèche depuis l’élection de novembre, en raison de la position favorable du président américain élu Donald Trump à l’égard du bitcoin. Trump a annoncé une approche réglementaire plus légère des monnaies numériques en choisissant Paul Atkins, défenseur des cryptomonnaies, comme prochain président de la Securities and Exchange Commission. Le bitcoin se négociait à moins de 70 000 dollars avant l’élection du 5 novembre.
Un rapport publié lundi a montré que les ventes au détail chinoises ont ralenti en novembre, tandis que la croissance de la production industrielle est restée stable et que les ventes de logements ont diminué. Le rapport indique que l’économie et l’emploi sont stables, mais relève un « environnement extérieur » compliqué, reflétant l’inquiétude quant aux perspectives des mois à venir une fois que le président élu américain Donald Trump sera élu, et qu’il tiendra peut-être ses promesses d’augmenter fortement les droits de douane sur les importations en provenance de Chine.
L’indice japonais Nikkei 225 a baissé de 0,1%, à 39 438,74, tandis que le Hang Seng de Hong Kong a perdu 0,8% à 19 821,24.
L’indice composite de Shanghai est resté quasiment inchangé, à 3 390,91.
Le Kospi de Corée du Sud a perdu 0,3% à 2 486,47 alors que les autorités sud-coréennes chargées de l’application de la loi cherchaient à convoquer le président destitué Yoon Suk Yeol pour l’interroger sur son décret de courte durée sur la loi martiale et que la Cour constitutionnelle s’est réunie pour discuter de l’opportunité de le révoquer ou de le réintégrer.
L’indice Taiex de Taïwan a progressé de 0,1%, tandis que l’indice Sensex indien a chuté de 0,4%. Le SET de Thaïlande a chuté de 0,9%.
Vendredi, les principaux indices boursiers de Wall Street ont terminé la journée en ordre dispersé, couronnant une semaine rarement aussi mouvementée pour le marché.
L’indice S&P 500 a terminé la semaine quasiment à plat, en baisse de moins de 0,1% à 6 051,09 points. L’indice de référence a enregistré une perte sur la semaine, sa première après trois semaines de hausse consécutives.
L’indice Dow Jones Industrial Average a glissé de 0,2% à 43 828,06, tandis que le Nasdaq Composite a augmenté de 0,1% à 19 926,72, terminant juste en dessous du record établi mercredi.
À la Bourse de New York, il y a eu plus de deux fois plus de baisses que de hausses.
Les gains des valeurs technologiques ont contribué à atténuer les pertes dans les services de communication, les services financiers et d’autres secteurs du marché.
Broadcom a bondi de 24,4%, soit la plus forte hausse du S&P 500, après que le fabricant de semi-conducteurs a dépassé les objectifs de bénéfices de Wall Street et a publié des prévisions optimistes, mettant en avant ses produits d’intelligence artificielle. La société a également augmenté son dividende.
Mais certaines valeurs technologiques ont pesé sur le marché. Nvidia a chuté de 2,2 %, Meta Platforms a chuté de 1,7 % et la maison mère de Google, Alphabet, a glissé de 1,1 %.
Parmi les autres valeurs en baisse sur le marché, on trouve Airbnb, qui a chuté de 4,7%, soit la plus forte perte du S&P 500, et Charles Schwab, qui a clôturé en baisse de 4%.
L’entreprise de meubles et d’articles ménagers RH, anciennement connue sous le nom de Restoration Hardware, a bondi de 17 % après avoir revu à la hausse ses prévisions de croissance des revenus pour l’année.
La hausse de Wall Street a été freinée cette semaine par des chiffres économiques mitigés et à l’approche de la dernière réunion de l’année de la Réserve fédérale. La banque centrale devrait abaisser ses taux d’intérêt pour la troisième fois depuis septembre lors de sa réunion de cette semaine.
Les attentes d’une série de baisses de taux ont propulsé l’indice S&P 500 à 57 sommets historiques depuis le début de l’année.
La Fed a abaissé son taux directeur après l’avoir relevé de manière agressive pour maîtriser l’inflation. Elle est passée de près de zéro début 2022 à un plus haut de deux décennies à la mi-2023. L’inflation a diminué sous la pression des taux d’intérêt plus élevés, presque à l’objectif de 2 % de la banque centrale.
L’économie, y compris les dépenses de consommation et l’emploi, est restée forte malgré la pression exercée par l’inflation et les coûts d’emprunt élevés. Le ralentissement du marché du travail a toutefois contribué à l’inversion tant attendue de la politique de la Fed.
Dans les autres échanges lundi matin, le baril de pétrole brut américain, référence internationale, perdait 47 cents à 70,82 dollars. Le baril de Brent, référence internationale, perdait 36 cents à 74,13 dollars.
Le dollar américain a chuté de 153,71 à 153,62 yens japonais. L’euro a progressé de 1,0491 à 1,0516 dollar.