Les actions chutent malgré des prévisions optimistes pour le trimestre en cours.

Uber (UBER) a publié des résultats mitigés au premier trimestre, mais prévoit des perspectives solides pour le trimestre en cours, indiquant que son activité reste dynamique malgré les inquiétudes concernant l’économie globale. Cependant, le titre restait en baisse en pré-Bourse.

Uber a annoncé un chiffre d’affaires brut de 42,8 milliards de dollars au premier trimestre, contre 43,1 milliards estimés selon le consensus Bloomberg, soit une hausse de 18 % à taux de change constant. L’EBITDA ajusté (bénéfice avant intérêts, impôts et amortissements) s’est établi à 1,9 milliard de dollars, contre 1,84 milliard estimé, en hausse de 35 % sur un an.

Les perspectives d’Uber, très surveillées, se sont révélées meilleures que prévu : les réservations brutes pour le deuxième trimestre sont attendues entre 45,75 et 47,25 milliards de dollars, contre 45,85 milliards de dollars attendus par les analystes. Uber prévoit un EBITDA ajusté pour le deuxième trimestre de 2,02 à 2,12 milliards de dollars, contre 2,05 milliards de dollars attendus.

L’action Uber a chuté de plus de 2 % à la mi-journée, les investisseurs s’attendant peut-être à de meilleures projections.

« Nous avons démarré l’année avec un nouveau trimestre de croissance rentable à grande échelle, avec des trajets en hausse de 18 % et une rétention des utilisateurs encore plus forte », a déclaré Dara Khosrowshahi, PDG d’Uber, dans un communiqué.

« Nous avons généré plus de 2 milliards de dollars de flux de trésorerie disponible trimestriel, avec de multiples leviers sous notre contrôle pour générer une croissance des flux de trésorerie à la pointe du secteur », a ajouté Prashanth Mahendra-Rajah, directeur financier d’Uber.

Uber a déclaré que le nombre de consommateurs actifs mensuels de sa plateforme (MPAC) au premier trimestre a augmenté de 14 % pour atteindre 170 millions, et qu’elle a constaté une croissance de ses revenus dans ses principaux segments de covoiturage (en hausse de 15 %) et de livraison (18 %), bien que le fret ait chuté de 2 %.

Bien qu’Uber n’ait pas indiqué que les guerres commerciales et autres politiques économiques du président Trump allaient affecter la croissance, la principale préoccupation est qu’un consommateur plus faible pourrait ne pas profiter de ses services de VTC et de livraison. Khosrowshahi a ajouté dans son discours préparé que, dans un contexte de « journées étourdissantes sur les politiques commerciales et économiques », Uber a réalisé un « bon début d’année ».

Uber se concentre également sur des initiatives futures, notamment des offres sans conducteur.

« Forts de la solidité constante de notre cœur de métier, nous continuons à construire l’avenir, notamment en annonçant cinq nouveaux véhicules autonomes la semaine dernière », a déclaré Khosrowshahi.

En plus de son partenariat Uber-Waymo, que la société propose à Atlanta et Austin, la société a signé deux autres accords notables.

Uber et WeRide ont annoncé lundi une extension significative de leur partenariat stratégique précédemment annoncé, ajoutant 15 villes supplémentaires à travers le monde au cours des cinq prochaines années, y compris en Europe. Le partenariat a débuté avec des courses à Abou Dabi et Dubaï.